Les attaques israéliennes s’intensifient sur la région sud du Liban, notamment depuis l’attaque ciblée du Hezbollah (62 missiles visant la base de contrôle aérien de Meron), samedi, en réponse à l’assassinat du membre fondateur de la branche militaire armée du Hamas, Saleh el-Arouri.

Dimanche, des avions militaires israéliens ont survolé à basse altitude les villages du sud, dont Tyr, Bint Jbeil, Marjeyoun et Nabatiyé, simulant des raids intensifs et semant la panique chez les habitants.

La colline Hamames, à Sarda, ainsi que la périphérie de Aïtaroun et de Yaroun ont également été soumises à des tirs d’artillerie intermittents. Labbouné, Naqoura et Wadi Hassan ont fait l’objet de raids israéliens.

Alors que des agents affectés à l’EDL (Électricité du Liban) et des volontaires de la ville de Houla œuvraient, avec des soldats de l’armée libanaise, à réparer des câbles électriques endommagés par les raids israéliens sur Bir el-Moussalabiyat, l’armée israélienne a bombardé le lieu où ils se trouvaient sans toutefois faire de victimes.

Plus tôt dans la matinée, trois roquettes ont été tirées en direction de Wadi Jamal, de Tallet Rouaissa et sur la périphérie de Houla.

Samedi soir, des avions de combat israéliens ont attaqué les villages de Maaliyé et de Klailé et l’armée a bombardé le secteur ouest ainsi que Jabal el-Labbouné et Jabal el-Allam.

Des avions de reconnaissance israéliens ont, par ailleurs, survolé dans la nuit de samedi à dimanche les villages des secteurs ouest et central jusqu’à la périphérie de Tyr, ainsi que la capitale, Beyrouth, et certaines régions du Nord. Des fusées éclairantes ont, en outre, été tirées au-dessus des villages frontaliers adjacents à la Ligne bleue.

Il convient de souligner que les organismes de secours, de même que la Défense civile, ont averti les habitants des quartiers résidentiels de ne pas s’approcher des sites de bombardements, craignant que l’armée israélienne ne s’attaque à ces endroits.

Fermeture des écoles adjacentes à la frontière

Le ministre sortant de l’Éducation, Abbas Halabi, a annoncé, dimanche, la fermeture des écoles publiques et privées situées dans la région frontalière, au Liban-Sud. Il a cependant laissé aux directeurs des établissements des gouvernorats du Sud et de Nabatiyé la liberté de décision concernant cette mesure, à condition que leur décision tienne compte de l’évolution de la situation sécuritaire et militaire dans les zones frontalières.

Le ministre Halabi a, dans ce contexte, rappelé la nécessité d’appliquer les directives énoncées antérieurement, selon lesquelles l’éducation des élèves qui n’ont pas fui les villages frontaliers doit être poursuivie. Une plateforme leur est consacrée, ainsi qu’à leurs professeurs, pour que l’enseignement à distance soit assuré. L’inscription sur cette plateforme permet aux enseignants de se voir remettre des ordinateurs portables et de percevoir des indemnités de productivité.

Pour ce qui est des élèves et des enseignants qui ont fui leurs habitations pour se réfugier dans d’autres régions libanaises, le ministre sortant a souligné qu’ils doivent bénéificier d’une aide alimentaire, d’un suivi éducatif et d’un soutien psychologique et social, parallèlement à la scolarisation.

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