Le Qatar a affirmé, jeudi, ne pas avoir connaissance d’un "lien direct" entre les négociations sur une trêve dans la bande de Gaza et les efforts internationaux en faveur d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah au Liban.

"Je n’ai pas connaissance d’un lien direct, mais évidemment les deux médiations se chevauchent énormément, les mêmes parties, pour la plupart, étant impliquées", a affirmé le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, lors d’une conférence de presse à Doha.

Le pays du Golfe joue, depuis des mois, avec les États-Unis et l’Égypte, le rôle de médiateur entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, qu’une guerre oppose dans la bande de Gaza depuis près d’un an, mais les négociations n’ont pas permis d’y mettre fin.

En parallèle, les violences transfrontalières entre Israël et le Hezbollah libanais, qui soutient le Hamas, ont pris de l’ampleur ces derniers jours.

"Nous travaillons avec nos partenaires pour nous assurer qu’il y ait un cessez-le-feu immédiat au Liban", a affirmé M. Al-Ansari. "Sur l’autre dossier, celui des pourparlers sur Gaza, nous poursuivons nos efforts", a-t-il ajouté.

Alors qu’Israël mène des bombardement intensifs au Liban depuis lundi, les États-Unis et la France, rejoints par plusieurs pays arabes, dont le Qatar, et occidentaux, ont appelé mercredi à un "cessez-le-feu immédiat de 21 jours".

Il est toutefois "trop tôt" pour parler d’une "voie de médiation formelle" dans les pourparlers entre Israël et le Hezbollah, selon M. Al-Ansari.

Mais "tous les canaux de communication restent ouverts", a-t-il déclaré.

Avec AFP

 

Tags :

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !