Le Hezbollah a confirmé, tard dans la nuit de jeudi à vendredi, la mort du chef de son unité aérienne, Mohammad Hussein Srour, surnommé Abou Saleh, dans le raid qui avait visé l’après-midi un immeuble de 10 étages du quartier Roueis, dans la banlieue sud de Beyrouth, près de la mosquée al-Qaem.

L’armée israélienne avait annoncé, deux heures après la frappe, avoir liquidé ce dernier.

Au moins deux personnes ont été tuées et quinze autres blessées — dont une femme dans un état critique — dans le raid, le quatrième depuis le vendredi 20 septembre.

Il s’agit du même quartier où deux commandants du Hezbollah, Ibrahim Akil, chef de la force al-Radwane, et Ahmad Mahmoud Wehbé, avaient été tués vendredi.

Des colonnes de fumée s’élevaient du secteur où un immeuble a été visé par trois missiles tiré d’un avion de chasse F35, selon la radio de l’armée israélienne.

Le quotidien israélien, Yediot Aharanot, a précisé que la frappe intervient en représailles au bombardement de Tel Aviv, mercredi, par le Hezbollah.

Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, avait annoncé qu’un "raid ciblé a été mené", contre la banlieue sud de Beyrouth, soulignant que "les détails seront fournis ultérieurement".

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