L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a démenti, jeudi, les affirmations selon lesquelles 40.000 miliciens soutenus par l’Iran seraient entrés sur le plateau du Golan depuis les frontières syriennes.

Des responsables de l’armée israélienne avaient affirmé, un jour plus tôt, que l’Iran déplaçait des troupes vers le Liban, selon un rapport de Haaretz.

Certains médias israéliens ont rapporté qu’environ 40.000 combattants étaient entrés sur le plateau du Golan, en provenance d’Irak, de Syrie et du Yémen, y compris des milliers de combattants houthis qui seraient entrés par la Jordanie. Cependant, la Jordanie surveillerait et garderait strictement ses frontières, empêchant toute infiltration, même par des trafiquants de " drogue ".

L’OSDH a également surveillé l’entrée d’une centaine d’éléments de milices soutenues par l’Iran depuis l’Irak, dans le but de remplacer les forces présentes en Syrie, ce qui compromet l’idée d’un afflux massif de combattants.

Le Corps des Gardiens de la révolution iranien commande une armée dans diverses régions syriennes, composée de 65.000 combattants de différentes nationalités.

L’OSDH a confirmé, en juin, qu’il n’y avait aucun signe de la présence d’éléments du Hezbollah près de la frontière syro-libanaise et du Golan. Cela est dû aux efforts du groupe libanais pour éviter les frappes israéliennes, qui a retiré ses drapeaux de son quartier général et des zones qu’il contrôlait.

Selon des estimations récentes, les forces soutenues par l’Iran qui opèrent à l’est de l’Euphrate comptent 29.000 combattants. Parmi eux, 11 000 combattants syriens, les 18 000 combattants restants étant de nationalités asiatiques et arabes.

Dans le sud de la Syrie, le nombre de combattants est estimé à environ 11 500, qui sont stationnés dans plusieurs zones clés, situées au nord de la province de Daraa.

Dans la capitale Damas et sa campagne, ces forces sont réparties sur de vastes zones, avec un effectif estimé à 10.200 combattants de nationalités syrienne et non syriennes.

Dans la province d’Alep, le nombre de combattants et de recrues alignés sur l’Iran est d’environ 8.350.

À Homs et dans sa campagne, ainsi que dans les badias (déserts) de Hama et de Raqqa, les milices iraniennes comptent environ 4 800 combattants syriens et d’autres nationalités arabes et asiatiques.

Dans la province d’Idlib, qui est un foyer de conflit, le nombre de combattants est estimé à plus de 900, de nationalités syrienne et non syriennes. Bien qu’Idlib soit un bastion pour d’autres factions de l’opposition, la présence iranienne dans cette région renforce l’équilibre militaire dans le conflit en cours.

Dans la province d’Al-Hasakah, le nombre de recrues affiliées à l’Iran a atteint environ 800 personnes. Ces recrues comprennent 390 éléments des forces de défense nationale et 410 civils et membres de tribus telles que Al-Ubayd, Yasar, Harith, Bani Sabaa et Al-Sharayeen.

Ces chiffres soulignent la taille et l’étendue des combattants contrôlés par l’Iran en Syrie.

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