L’hôpital gouvernemental Rafic Hariri a décidé d’inhumer 20 cadavres qui se trouvent dans sa morgue depuis 2019 pour faire place aux corps des victimes des attaques israéliennes.

Le Dr Jihad Saadé, directeur général de l’établissement, a précisé que la majorité des cadavres sont ceux d’étrangers, principalement des femmes de ménage originaires d’Éthiopie, du Soudan et d’Égypte. L’hôpital a tenté de contacter leurs proches par l’intermédiaire des ambassades de leurs pays, mais sans succès. Dans ce cas, sur instruction du procureur général par intérim, le juge Jamal Hajjar, et après consultation des autorités religieuses, l’hôpital assume la responsabilité de leur enterrement, malgré les coûts importants d’une telle démarche.

Il ajoute que le protocole hospitalier stipule que les dépouilles doivent être conservées à la morgue pendant une durée maximale de six ans. Passé ce délai, si les proches ne se manifestent pas, l’hôpital a le droit d’en disposer conformément à la loi. Bien que certains de ces corps se trouvent dans la morgue de l’hôpital depuis moins de six ans, l’établissement doit libérer de l’espace pour accueillir d’éventuelles nouvelles dépouilles.

Selon des allégations relayées par les médias et infirmées par le Dr Saadé, 70 cadavres se seraient trouvés dans la morgue de l’hôpital.

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