Les États-Unis ont assuré dimanche avoir une présence militaire "très robuste" au Moyen-Orient, après l’envoi de renforts en réponse aux craintes d’escalade liées aux frappes d’Israël au Liban.

"Nous avons déployé des forces supplémentaires dans la région", a déclaré dimanche sur ABC le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Kirby.

Et "il y a d’autres options également disponibles pour renforcer et améliorer ce dispositif", a-t-il ajouté, disant ne pas vouloir donner plus de détails.

Mais "nous disposons déjà d’une capacité militaire très robuste pour nous défendre et aider à défendre Israël", a-t-il déclaré.

Selon M. Kirby, "il est trop tôt pour dire comment l’Iran va réagir". Mais "nous devons nous préparer à une certaine forme de réponse. Nous devons nous assurer que nous sommes prêts, et nous le sommes", a-t-il ajouté.

Le Pentagone a de son côté indiqué que le porte-avions USS Abraham Lincoln était maintenu dans la région ainsi qu’une présence "élevée" d’avions de combat.

Un porte-parole a précisé que les États-Unis allaient "encore renforcer les capacités de soutien aérien défensif dans les jours à venir".

Sur CNN, John Kirby a reconnu que les frappes israéliennes à Beyrouth ont fait "des victimes civiles", dont chacune "est une tragédie".

Disant être "inquiet" face au risque d’escalade, il a souligné que le président américain, Joe Biden, continuait "de croire au besoin de laisser de la place à la diplomatie", notamment grâce à un "cessez-le-feu".

"Nous continuons à discuter avec les Israéliens des prochaines étapes à suivre", a-t-il aussi déclaré.

Mais "avoir décimé la structure de commandement du Hezbollah est certainement à l’avantage des israéliens, c’est bon pour la région et c’est bon pour le monde", a-t-il dit. "Personne ne pleure la perte de M. Nasrallah, un terroriste notoire, un homme qui a du sang américain sur les mains".

Avec AFP