Le Liban choisit la paix : la visite du pape Léon XIV, un triomphe diplomatique de J. Aoun

La visite du pape Léon XIV restera comme l’un des moments les plus forts de l’histoire contemporaine du Liban.

Une visite d’État, voulue et personnellement initiée par le président Joseph Aoun, qui a été saluée comme un succès total : accueil populaire massif, et messages politiques d’une rare clarté.
Au-delà de sa dimension spirituelle, cette visite a donné au Liban ce qu’il attendait depuis des années : une parole de paix prononcée depuis Beyrouth, portée par le Vatican, et assumée par la plus haute autorité de l’État.

 

Joseph Aoun, l’architecte d’une visite stratégique et d’un repositionnement du Liban

Rien dans cette visite n’a été improvisé.

Le président Joseph Aoun a joué un rôle central, en insistant depuis des mois auprès du Saint-Siège pour qu’un message international fort soit délivré depuis Beyrouth.

Le chef de l’État avait récemment déclaré publiquement qu’il était favorable à des négociations de paix avec Israël, dans le cadre d’un processus global visant à stabiliser le Liban et à normaliser ses relations avec ses voisins.

Une position inédite, assumée, qui avait déjà ouvert une nouvelle phase dans le débat politique libanais.

La visite du pape est venue consolider cette orientation, en l’inscrivant dans un cadre moral, international et institutionnel.

 

À Bkerké, la jeunesse et l’avenir : le Liban de demain sera un Liban en paix

Face à des milliers de jeunes à Bkerké, le pape Léon XIV a livré un message profondément politique : le Liban ne vivra qu’en choisissant la paix plutôt que la confrontation.

En inscrivant cette rencontre au programme, le président Aoun a voulu rappeler que la jeunesse libanaise mérite un pays qui regarde vers la stabilité, pas vers l’éternelle hostilité.

Le message était clair : le Liban ne peut pas rester isolé. Il doit rouvrir des canaux avec ses voisins, et rompre avec la logique de la guerre permanente.

 

Au port de Beyrouth : justice, responsabilité et refus de l’impunité

La visite sur le site de l’explosion du 4 août 2020 a rappelé qu’il ne peut y avoir de paix sans vérité. Le pape a insisté sur la nécessité d’une justice indépendante, écho direct à une position que le président Aoun répète depuis des mois : aucun pays ne se reconstruit sur l’impunité.

 

Une messe monumentale : un pays uni, et un message régional clair

La grande messe sur le front de mer a rassemblé des dizaines de milliers de Libanais.

Dans son homélie, le pape Léon XIV a évoqué sans détour la vocation du Liban à être un pont entre les peuples, pas un champ de bataille par procuration.

Un message reçu cinq sur cinq par les diplomaties régionales : le Liban doit redevenir un acteur de paix — et non le terrain de guerres imposées.

Cette orientation rejoint la ligne défendue par Joseph Aoun, qui a plusieurs fois affirmé que le Liban doit rechercher la paix avec ses voisins, et que les négociations – y compris avec Israël – sont un outil légitime et nécessaire si elles garantissent la stabilité du pays et la fin des cycles de violence.

 

Un départ qui scelle le message : la fin de la violence, l’ouverture au dialogue

Lors de la cérémonie d’adieu à l’aéroport de Beyrouth, le pape a délivré son message le plus direct : “Le temps de la violence est révolu. Pour que le Liban vive, il doit choisir la paix.”

Un message que Joseph Aoun a clairement endossé, confirmant que l’avenir du pays passe par le désarmement de ses milices, la stabilisation de ses frontières, et l’ouverture de canaux diplomatiques aujourd’hui paralysés.

 

Une visite qui marque un tournant historique

Cette visite n’a pas seulement rassemblé les Libanais : elle a repositionné le pays sur la carte du dialogue régional.

Grâce à l’impulsion du président Joseph Aoun, le Liban a envoyé un message inédit : il est prêt à tourner la page de la confrontation, prêt à renouer avec ses voisins, prêt à envisager la paix comme un choix stratégique. 

Le pape Léon XIV a offert au pays un souffle nouveau.

Reste à savoir si la classe politique saisira cet élan pour ouvrir une nouvelle ère : celle de la stabilité, de la responsabilité, et enfin, de la paix.

Commentaires
  • Aucun commentaire