Des cercles proches du président du Parlement confirment que la première séance pour l’élection d’un président de la République aura lieu le 5 septembre, c’est-à-dire au début du délai de deux mois avant la fin du mandat de Michel Aoun. Par conséquent, le président de la Chambre, Nabih Berry, n’attendra pas les dix derniers jours du délai pour convoquer les députés à une séance, insistant à tenir les séances en temps voulu. M. Berry a déjà informé les ambassadeurs accrédités au Liban qu’ils seront convoqués le 1ᵉʳ septembre. Un politicien proche de la banlieue Sud révèle que cette fois, le Hezbollah ne boycottera pas les sessions comme il l’a fait en 2014 avec Michel Aoun. D’autre part, le parti chiite a partagé avec ses alliés sa crainte que les députés indépendants et souverainistes ne boycottent les sessions en question, au cas où ils pressentiraient que leur candidat risque d’échouer, sachant que ces députés détiennent le tiers de blocage. Les milieux du Hezb accusent les forces de l’opposition de vouloir entraver les séances parlementaires afin d’empêcher un candidat du camp du 8 Mars d’accéder à la présidentielle.