Dans les milieux politiques et médiatiques proches du Hezbollah, une promotion est menée en faveur des armes du parti. Des appels sont lancés à cet égard aux responsables pour qu’ils en tirent profit dans le cadre des négociations indirectes sur la délimitation des frontières maritimes avec Israël. Dans ces mêmes milieux, on affirme que ces armes n’ont jamais été – et ne seront jamais – dirigées contre le peuple libanais, mais qu’elles sont plutôt dans l’intérêt du Liban.

Des propos contestés par le commandant des Gardiens de la révolution iranienne, Hossein Salamé, qui a, selon les milieux proches des Forces libanaises, attribué un rôle national aux armes du Hezbollah, lorsqu’il a déclaré qu’Israël était incapable de lancer une action militaire contre l’Iran, parce que le Hezbollah possède plus de 100.000 missiles capables d’ouvrir les portes de l’enfer face à Israël ". Toujours selon les milieux FL, ces propos soulignent clairement le rôle des missiles du Hezbollah qui sont " liés à des enjeux stratégiques iraniens ". " Ce qui a eu de graves conséquences sur le peuple libanais et sur son économie ", poursuit-on de même source.