Au moment où la classe dirigeante est préoccupée par la formation d’un gouvernement et par l’échéance présidentielle, un ancien ministre a récemment fait savoir que d’autres œuvrent à une solution au problème des armes du Hezbollah, après la prise de fonctions d’un nouveau président de la République.

L’ancien responsable précise qu’un recours à la force est écarté. En effet, toute la région est destinée à résoudre ses crises par le dialogue: ainsi en est-il de l’accord sur le nucléaire qui fait l’objet d’un dialogue entre les Américains et les Iraniens, de même pour l’Irak et le Yémen; et jusqu’au dossier de la démarcation des frontières maritimes entre le Liban et Israël qui table sur l’entente et le dialogue.

Il convient de noter que le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah avait évoqué "une solution au sujet des armes d’ici un an ou deux". L’ancien ministre a affirmé que pour l’instant, ce dossier sera gelé. Il ajoute que le sujet crucial du moment est de trouver un candidat à la tête de l’État qui soit "compréhensif et capable de créer des contextes politiques et économiques propices pour le Liban". Il a conclu "que cette personne ne devra pas être un président de gestion de crises, mais plutôt porter des solutions à la situation libanaise, sur base des règlements qui vont commencer à se traduire concrètement dans la région".