Un politicien de l’opposition, ancien membre du camp du 14 Mars, affirme que certaines composantes politiques au Liban, qui auparavant recueillaient leurs ordres de Damas, reçoivent aujourd’hui leurs instructions d’Iran par le biais du Hezbollah. C’est pour cette raison, souligne-t-il, qu’il est presque impossible de s’entendre avec ces parties.

Plus encore, un ancien ministre révèle l’existence de divergences entre la Syrie et l’Iran qui se sont illustrées durant les élections législatives, au cours desquelles on a assisté à la chute d’un nombre de figures pro-syriennes au Liban. Par ailleurs, il semble que le parti chiite ne compte soutenir aucun candidat présidentiel proche de Damas. L’ancien ministre croit savoir que Sleiman Frangié, en tant que candidat à la présidence, risque de payer le prix de ce climat politique si les différends persistent entre lui et le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil.