L’organisation d’une conférence spéciale pour le Liban nécessite à la fois un consensus interne et externe, en plus d’un parrainage international et d’un accord régional qui aideraient les acteurs libanais à s’entendre sur la nécessité de mettre en place un tel événement, soulignent des sources diplomatiques occidentales. Un ancien Premier ministre confie cependant sa crainte que l’idée d’une conférence internationale pour le Liban vise en fait à torpiller l’échéance des prochaines élections législatives et paver la voie au vide, ce qui faciliterait la tenue de négociations avec les forces politiques au pouvoir sur l’étape à venir et les moyens de pallier à la vacance. Le président de la République Michel Aoun, qui n’a pas caché sa volonté de proroger son mandat, profiterait ainsi du vacuum comme carte de négociation avec les différentes forces politiques.

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