Depuis son retour de Paris où elle avait participé à des réunions bilatérales avec des responsables saoudiens au sujet de la crise libanaise et des moyens de soutien au Liban par le biais d’un fonds franco-saoudien, l’ambassadrice de France au Liban, Anne Grillo, a entamé une série de rencontres avec des personnalités et des responsables politiques libanais.
Au cours de ces entretiens, Mme Grillo appelle à respecter les échéances constitutionnelles notamment pour ce qui est de la formation d’un nouveau gouvernement et de l’élection d’un nouveau chef de l’État dans les délais constitutionnels. Dans les milieux proches de l’ambassade, on affirme qu’à Paris, les participants aux réunions franco-saoudiennes sur le Liban n’ont pas évoqué les noms de candidats à la présidentielle libanaise. Pour Paris et Riyad, le choix d’un président de la République incombe aux seuls Libanais.
Dans ce contexte, on indique de mêmes sources que la diplomate française a apprécié l’approche des députés dits du changement au sujet de la présidentielle, dans la mesure où ils essaient de dégager un consensus autour du profil du prochain président et de son projet politique, d’autant que l’opposition n’est pas unifiée sur ce plan.
