Un ancien Premier ministre croit savoir que les élections législatives n’auront pas lieu dans les délais constitutionnels l’an prochain sauf en cas de compromis extérieur. Or les circonstances favorables à un tel compromis ne sont toujours pas réunies, ses contours restent nébuleux et il n’existe jusqu’à présent aucun consensus interne sur un projet visant à trouver une solution à la crise ou un accord sur une feuille de route pour le salut du pays. Le Liban est l’otage du lien effectué par le Hezbollah avec le dossier du nucléaire iranien, dans la mesure où il constitue une carte dans les négociations que Téhéran ne peut abandonner.