Réagissant aux discours du Hezbollah qui se pose en garant de l’accord avec Israël sur la démarcation de la frontière maritime, le médiateur américain Amos Hochstein souligne que " ce sont les États-Unis qui sont les garants de l’accord (sur la délimitation des frontières maritimes) et non pas les armes du Hezbollah, sachant que l’armée (libanaise) protège les frontières et préserve la sécurité à l’intérieur et garantit les accords du Liban avec l’étranger ".

Même son de cloche de la part d’un responsable américain, cité par une personnalité libanaise, qui insiste sur le fait que c’est "l’État libanais, seul, qui garantit les accords par le biais de son armée, comme fut le cas avec l’accord d’armistice de 1949 entre le Liban et Israël". Ce même responsable américain, qui suit de près le dossier libanais, affirme que l’accord sur la démarcation de la frontière maritime ne peut pas être assuré par un parti politique, surtout si celui-ci est en possession d’armes illégales et œuvre pour un agenda non-libanais. Et d’ajouter que "les États-Unis ont pleinement confiance dans l’armée et dans son commandement".