Selon des sources au Saint-Siège, les rumeurs autour de contacts établis entre le Vatican et le Hezbollah sont imprécises et exagérées. Un responsable politique libanais indique sur ce plan que tout dialogue entre le Nonce apostolique et une quelconque composante libanaise se fait uniquement aux conditions du Vatican et de la communauté internationale.

Certaines sources de l’opposition, qui revendiquent l’endiguement de l’influence iranienne, maintiennent que le Hezbollah est réellement une composante libanaise, mais son projet est, par excellence, de nature iranienne. Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, n’a-t-il pas déclaré en personne " être fier d’être un soldat dans l’armée du walih al faqih ", affirmant en outre que " son argent, sa nourriture et ses armes proviennent de l’Iran " ? Il a même ajouté dans ce cadre: " Si Israël agresse l’Iran, nos missiles l’attaqueront durement et violemment ". Et pour cause: l’agenda de l’Iran suppose, de manière inconditionnelle, une alliance idéologique, religieuse, politique et sécuritaire avec le Hezbollah.