Le Hezbollah se garde d’initier toute attaque à l’encontre de la France et de son président, Emmanuel Macron, au lendemain du communiqué conjoint issu de l’entretien Macron-MBS à Jeddah. Le parti chiite craint une réaction française à la veille des législatives, d’autant que Paris n’a pas emboîté le pas à d’autres pays européens qui ont récemment classé le Hezbollah dans ses deux branches politique et militaire au rang des organisations terroristes. Selon des sources politiques proches du Hezbollah, le lien entre la France et la banlieue sud n’a jamais été interrompu, et le parti, qui entretient de bons rapports avec le chef de la cellule de crise à l’ambassade de France au Liban, préfère maintenir des " relations privilégiées " avec le président Macron à la veille du prochain scrutin législatif, d’autant que Paris assumera au début de l’année la présidence de l’Union européenne dans un climat d’effondrement socio-économique et de blocage politique au Liban.

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