Un ancien député raconte que lors de l’élection présidentielle de Bachir Gemayel 1982, le nombre de sièges à la Chambre était de 99. Pour avoir lieu, l’élection avait besoin du quorum des deux tiers, soit 66 députés, ce qui était impossible, en raison de l’absence de plusieurs députés. Le Parlement avait alors décidé de comptabiliser uniquement les députés vivants, sept d’entre eux ayant trépassé depuis les dernières parlementaire de 1972.
Le quorum avait donc été rabaissé à 61 députés pour permettre l’élection de Bachir Gemayel, sous occupation israélienne, précise ce député. “Aujourd’hui, sous l’occupation iranienne, le député Gebran Bassil refuse de prendre en considération les changements survenus à la Chambre pour fixer le quorum. Or des 128 députés élus en 2018, douze sont morts ou démissionnaires. Le nombre de députés est désormais de 116. La majorité absolue est donc de 59 voix, pas de 64”, souligne cet ancien parlementaire.
