Dans une tentative de défendre les positions du président de la République Michel Aoun et son soutien indéfectible aux armes du Hezbollah, des milieux au sein du Courant patriotique libre font courir le bruit selon lequel ce sont les forces du 14 Mars qui auraient eux-mêmes assuré une couverture aux armes du parti chiite avant le retour du général Aoun de son exil parisien en mai 2005. “Pourquoi Michel Aoun devrait assumer seul cette responsabilité alors qu’il se trouvait à l’étranger au moment où les partis et personnalités du 14 Mars, qui ont légitimé ses armes durant des années, y compris à travers l’accord quadripartite lors des législatives de 2005, se trouvaient au pouvoir ?” s’indignent ces sources.

En réponse, des milieux souverainistes rappellent à M. Aoun que lorsqu’il avait proposé, en tant que député et chef du CPL, son projet de stratégie de défense aux réunions du dialogue national à Baabda à l’initiative du président de la République Michel Sleiman, M. Aoun avait assuré une couverture aux armes du Hezbollah en lui assurant une place de choix dans son système défensif… avant de contribuer à saborder les sessions du dialogue avec le Hezbollah.

Du reste, pourquoi M. Aoun n’a-t-il pas pris l’initiative de mettre lui-même en place une stratégie de défense à son arrivée à Baabda, alors qu’il avait fait une déclaration dans ce sens au terme des législatives de 2018 ? Au contraire, le chef de l’État avait à l’époque incité les personnalités politiques et médiatiques gravitant dans son orbite à cesser d’évoquer cette question “inopportune pour le moment”, car risquant de le mettre en porte-à-faux avec son principal allié.

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