Le président du Parlement, Nabih Berry, aurait demandé aux cadres du mouvement Amal et aux responsables de “l’armée électronique” de la formation de ne pas entrer dans des polémiques avec les partisans du Courant patriotique libre au sujet des prises de position de Gebran Bassil et du président de la République, Michel Aoun. Ces derniers avaient fait assumer, dans leurs dernières allocutions, la responsabilité du blocage institutionnel à M. Berry.

Le président de la Chambre aurait décidé de faire la sourde oreille aux accusations aounistes pour éviter de rajouter à la tension, qui plus est durant les fêtes de fin d’année. D’autant que M. Bassil chercherait à susciter des polémiques pour remobiliser son électorat en vue des élections, en vue de compenser la chute de popularité du CPL dans la rue chrétienne, selon des sources proches de la banlieue sud. Or Nabih Berry n’entend pas lui faire ce cadeau.