De sources bien informées, le club des anciens présidents du Conseil se serait concerté et aurait décidé de ne pas participer à l’initiative de dialogue du président de la République avant les prochaines législatives, un tel dialogue étant, selon eux, sans perspective ni résultats, quelque 300 jours avant la fin du mandat. Les anciens chefs de gouvernements (Saad Hariri, Fouad Siniora, Tammam Salam) craignent également que dans le cadre de polarisation actuelle et en l’absence de tout accord sur un projet commun, le dialogue ne soit piégé et ne vise à légaliser les armes du Hezbollah avant la fin du mandat Aoun et en prévision d’un grand changement régional.