Les milieux politiques locaux ont relevé récemment avec circonspection une recrudescence de la campagne contre le Premier ministre Nagib Mikati, s’interrogeant sur les causes d’une telle campagne. Nombre d’observateurs relèvent sur ce plan que les attaques répétées contre le chef du gouvernement sont dues au fait que M. Mikati s’est opposé aux appétits gloutons du chef du Courant patriotique libre en matière de nominations à des postes-clés de première catégorie.

Le leader aouniste voulait en effet avoir la latitude de désigner le Gouverneur de la Banque du Liban, le président et les membres du Conseil supérieur de la Magistrature, le président du conseil d’administration de la MEA, le président du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR), le directeur des Forces de Sécurité intérieure, et le procureur général financier. Le Premier ministre s’est opposé à cette mainmise et a été de ce fait la cible d’une campagne médiatique soutenue.

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