Certains députés au sein de la commission parlementaire des Finances craignent que le plan de redressement mis en place par le gouvernement de Nagib Mikati soit une pomme de discorde entre le Grand Sérail et l’équipe du président de la République Michel Aoun. Le Palais de Baabda tient en effet au plan de redressement qui avait été élaboré par le gouvernement de Hassan Diab et appelle à son amendement  et à son développement en fonction des dernières évolutions et données en date.

Partant, le Courant patriotique libre a axé ses critiques, à la veille de la relance des réunions du Conseil des ministres, sur le projet de budget 2022 qui, selon lui, " ne reflète pas les orientations à même de redresser l’économie et qui se limite à "un budget de chiffres, guère plus".

De plus, dans le cadre de sa campagne, le CPL réclame le pourvoi de 90 postes vacants gelés du fait que M. Mikati refuse d’assumer les conséquences d’une telle démarche dans le contexte actuel.