Le 27 janvier dernier, deux journalistes, Hussein Hajj Hassan et Mohammad Aouad sont sur le point de sortir en voiture du parking de la maison familiale de ce dernier à Aïn el-Remmaneh, lorsqu’une grenade sonore ou un bâton de dynamite est lancé à l’entrée du bâtiment.

L’explosion endommage les vitres d’une voiture et sème la panique dans le voisinage. Aussitôt, des agents des services de renseignement de l’armée arrivent sur les lieux et inspectent le périmètre. Le fait est documenté le lendemain par le centre " Skeyes " et le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les droits de l’Homme (HCDH).
Une dizaine de jours plus tard, l’enquête demeure inaboutie. L’incident est traité comme un simple fait divers, mais les deux journalistes s’inquiètent. Ils demandent à ce qu’une protection leur soit assurée, une mesure qui relève de l’Etat.

D’aucuns estiment cependant que le HCDH peut intervenir, mais seulement si la protection des deux jeunes hommes n’est pas assurée et que leur vie est réellement en danger.