Des sources parlementaires proches de Baabda révèlent que les principaux dossiers en suspens seront reportés jusqu’à la mise en place du nouveau Parlement et même, pour certains, jusqu’après la présidentielle, à l’instar du dossier de la Banque centrale et de Riad Salamé.

Le report de ces dossiers est dû, selon ces milieux, à l’absence de décision politique les concernant. En outre, la lenteur des négociations avec le Fonds monétaire international est, elle aussi, due à l’absence d’une approche et d’une position communes au niveau du pouvoir. La délégation du FMI qui a visité récemment Beyrouth a fait part de son mécontentement au sujet de l’attitude des responsables libanais en raison de l’absence d’un plan de réformes permettant de restructurer le secteur bancaire, de mettre en place une autorité de régulation pour le secteur de l’électricité et de concrétiser un partenariat entre les secteurs public et privé. Ainsi, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et les bailleurs de fonds restent dans l’attente de ces réformes pour débloquer les aides promises.