Des menaces directes ou par messagerie électronique sont adressées à des candidats aux élections législatives, qui croisent le fer avec des listes du Hezbollah. Ces derniers sont accusés de tenir un discours hostile à la formation pro-iranienne et d’appeler à lever l’occupation iranienne. Dans des textes qu’ils reçoivent sur leurs téléphones, ils sont traités de traîtres et accusés d’être à la solde d’ambassades occidentales, notamment de l’ambassade des États-Unis.
De sources sécuritaires, on fait état de craintes d’incidents qui feraient sauter les législatives. De mêmes sources, on indique que l’armée et les services de sécurité sont en état d’alerte maximale pour préserver la stabilité dans le pays et surtout prévenir des agissements de formations qui chercheraient à nuire au Liban durant la période électorale.