Une série d’intimidations exercées contre des candidats a été relevée sans que l’Etat n’ouvre une enquête. Des affiches électorales de listes souverainistes sont déchirées un peu partout et personne ne réagit, puis un partisan des Forces libanaises dans le Metn efface à la peinture noire le "cyclone" rouge qui représente le logo du Parti social national syrien (PSNS) pour le remplacer par l’inscription "Bachir vit en nous" et il est tout de suite arrêté.

Quelques heures après cet incident, une patrouille de la police a effectué une descente à 1h au domicile du militant FL, défoncé la porte d’entrée de l’appartement et l’a emmené vers une destination inconnue. Inutile de préciser qu’elle n’avait pas de mandat d’amener. Pendant ce temps, le partisan du Hezbollah qui avait agressé un candidat de la liste FL à Baalbeck et tiré en l’air au fusil mitrailleur pour empêcher la tenue d’un meeting électoral FL ou encore ceux qui avaient empêché les membres de la liste d’opposition de Tyr-Sarafand d’organiser un rassemblement, courent toujours.