Selon des sources bancaires, l’Association des banques au Liban compte intenter un procès contre l’État pour lui réclamer les 60 milliards de dollars qui appartiennent aux déposants libanais et qu’il refuse de rembourser après avoir pratiqué pendant des années une politique d’emprunt à outrance.

De même source, on indique que l’État ne peut pas aujourd’hui prétexter des réformes censées freiner l’effondrement économique et financier, pour faire table rase des dépôts bancaires des Libanais et supprimer ainsi sa dette auprès des banques. Les 60 milliards de dollars représentent le montant des euro-obligations acquises par les établissements bancaires auprès de la Banque du Liban qui finançait l’État avec cet argent.

Selon ces sources, si l’État ne rend pas l’argent qu’il doit aux Libanais, même graduellement, il aurait porté le coup de grâce au régime bancaire libéral dans le pays.