Dans des milieux diplomatiques occidentaux, on estime que la prospection gazière offshore, dans les champs situés dans Zone exclusive économique libanaise (ZEE), n’aura pas lieu sous le mandat présidentiel actuel et tant qu’un déséquilibre des forces est maintenu entre les différents pôles politiques.

Dans les capitales directement concernées par la présidentielle libanaise, on a commencé à débattre de la phase post Michel Aoun, dont le mandat se termine fin octobre 2022. Une personnalité politique cite le coordinateur de l’aide internationale française au Liban, l’ambassadeur Pierre Duquesne, qui aurait affirmé qu’après la fin du mandat du président Michel Aoun, le Liban devra choisir entre deux options: Soit l’aide du FMI, soit avoir recours aux organisations humanitaires.

Les pressions internationales sur les dirigeants libanais se poursuivent afin d’arriver à un système de gouvernance rationnel, à travers lequel le Liban pourra se remettre sur pied et accéder à ses richesses gazières.