Le chef du Parlement, Nabih Berry, convoquera lors de la première semaine du délai de deux mois précédant la fin du mandat présidentiel à une séance pour l’élection du président de la République. Il a fait part de sa décision à des responsables politiques au Liban et à l’étranger, ainsi qu’à des diplomates, à en croire un ancien député qui rapporte les propos tenus par des visiteurs de Aïn el-Tiné. Cette séance restera ouverte pour éviter tout blocage, selon cet ancien député.

Le Hezbollah avait affirmé qu’il ne dresserait pas d’obstacles à l’élection, comme ce fut le cas en 2014 (avec la fin du mandat de Michel Sleiman et avant l’élection de Michel Aoun, ndlr).

Un ancien député rapporte qu’un haut responsable français a affirmé que Paris était favorable à l’élection d’un nouveau chef de l’État au cours de la première semaine du délai de deux mois précédant la fin du mandat présidentiel. "C’est un défi que nous relèverons", aurait affirmé ce responsable. De ce fait, l’idée d’une élection anticipée est de nouveau sur le tapis dans les capitales de prise de décisions.