Un responsable politique libanais cite un diplomate occidental qui souligne que le commandant en chef de l’armée Joseph Aoun, et le chef du parti Marada Sleiman Frangié, sont les candidats présidentiels les plus probables aujourd’hui, à deux mois du début du délai des soixante jours pour l’élection d’un président de la République. Cette même source affirme qu’au cas où un accord irano-américain aboutit, ce sera le général Joseph Aoun qui accédera à la présidence; s’il n’y a pas d’accord américano-iranien, les chances de M. Frangié seraient plus grandes.

Interrogé sur des rumeurs concernant la candidature d’autres personnalités expertes du secteur financier et économique – dont certaines ont présenté leurs lettres de créance à Paris et dans d’autres capitales – et qui sont en contact avec des institutions financières internationales pour la mise en œuvre d’un plan de redressement, la source susmentionnée a répondu qu’à la lumière des développements régionaux majeurs, la présidence sera le produit d’un compromis éventuel. Le sommet de Ryad auquel prendront part l’Égypte, les États-Unis, la Jordanie et l’Irak, est une étape charnière dans l’histoire actuelle de la région, et il est nécessaire de suivre ce qui pourrait en résulter, vu que le Liban sera le pays le plus influencé par ses décisions.