Souffrant d’une maladie respiratoire, le pianiste américain Nicholas Angelich, est décédé à l’âge de 51 ans provoquant une pluie d’hommages dans le monde de la musique classique. Il était réputé pour exceller aussi bien dans le répertoire romantique que dans le contemporain.

" Américain de naissance, mais installé à Paris, Nicholas souffrait d’une maladie respiratoire ", a indiqué dans un communiqué l’agence artistique Jacques Thelen, en soulignant que Nicholas Angelich ne s’était plus produit sur scène depuis juin 2021.

Cette annonce a été suivie par une série d’hommages.

" Comme ta sonorité, tu étais lumineux et tendre à la fois (…) Je ne jouerai plus jamais une note de Brahms sans être près de toi ", a réagi sur Twitter le violoniste français Renaud Capuçon, en saluant la mémoire d’un " pianiste hors norme " et d’un " ami sensible, fidèle, généreux ".

Angelich était un grand interprète des œuvres pour piano de Beethoven, Brahms et Liszt, mais aussi des compositeurs du XXe siècle, parmi lesquels Messiaen, Stockhausen, Boulez ou Bruno Mantovani.

Il s’était produit avec de nombreux orchestres internationaux prestigieux, sous la direction de grands chefs comme Charles Dutoit, Sir Colin Davis, Kurt Masur ou Myung-Whun Chung.

Sur disque, il avait notamment enregistré l’intégrale des " Années de pèlerinage " de Liszt. Sa dernière parution date de septembre 2018, un enregistrement des concertos 4&5 de Beethoven avec le Insula Orchestra et la cheffe d’orchestre Laurence Equilbey.

Aux Victoires de la musique classique, Nicholas Angelich avait reçu la Victoire du soliste instrumental de l’année en 2013 et en 2019.

Né aux Etats Unis en 1970, il avait donné son premier concert à 7 ans et était entré à 13 ans au Conservatoire National Supérieur de Paris.

Avec AFP