" La balle est dans le camp des Iraniens ", a déclaré vendredi le président français, Emmanuel Macron, jugeant qu’un accord sur le nucléaire iranien serait " utile " même s’il " ne règle pas tout ". Interrogé sur la perspective de la relance de l’accord de 2015 entre Téhéran et des grandes puissances, Emmanuel Macron ne s’est pas prononcé sur la possibilité d’un succès dans les jours ou semaines à venir. " Il ne m’appartient pas de faire des pronostics " mais " nous avons été très vigilants à ce que les équilibres d’un accord sérieux soient préservés " au cours de " discussions importantes avec le président (américain Joe) Biden, le chancelier (allemand Olaf) Scholz et le Premier ministre (britannique Boris) Johnson pour avancer ", a-t-il déclaré face à la presse. " Maintenant, la balle est dans le camp des Iraniens ", a-t-il ajouté. " Je pense que c’est un accord, s’il est conclu dans les termes qui sont aujourd’hui présentés, qui est utile " et qui " vaut mieux qu’un non-accord ", a poursuivi M. Macron. " Mais c’est aussi un accord qui ne règle pas tout, nous le savons " et qui nécessitera donc " de parler " avec l’Iran " du balistique, de l’influence régionale, des déstabilisations multiples ", selon lui. Les espoirs d’un retour à l’accord historique de 2015 dont l’ancien président Donald Trump s’était retiré avec fracas en 2018 ont été ravivés ces derniers jours lorsque les Etats-Unis ont répondu à un plan européen soumis également aux Iraniens. Téhéran a indiqué qu’il allait " examiner attentivement l’avis des Etats-Unis " et qu’il transmettrait ensuite " son opinion au coordinateur " de l’UE, Josep Borrell, qui pilote ce dossier. La France est l’un des six pays signataires de l’accord de 2015 conclu entre l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU — France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Russie et Chine — plus l’Allemagne.

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