Dans une première réaction au rejet par les commissions parlementaires mixtes d’une nouvelle proposition de loi sur le capital control, le président du Parlement Nabih Berry a indiqué que tout texte se rapportant au contrôle des capitaux doit "avant toute chose, prévoir des clauses préservant les droits des déposants". Il a rappelé avoir posé cette condition depuis que les banques ont commencé à fixer des limites sur les retraits, lors d’une réunion à laquelle il avait pris part au Palais de Baabda aux côtés du président Michel Aoun et de l’ancien Premier ministre, Hassane Diab, en présence du gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé et du président de l’Association des banques, Salim Sfeir.

Un peu plus tôt, le président de la commission parlementaire des Finances, Ibrahim Kanaan, avait déclaré au terme de la réunion conjointe des commissions, que la proposition de loi " n’est pas passée à cause de son caractère discrétionnaire, préjudiciable pour les déposants ".