Israël-police-enquête-politique-technologies-espionnage,LEAD Cyberespionnage par la police israélienne: Bennett promet une " réponse " =(Video)=
Jérusalem, 7 fév 2022 (AFP) – Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a promis lundi une " réponse " à la suite de nouvelles révélations sur le piratage à grande échelle par la police israélienne des téléphones de personnalités publiques et de journalistes grâce au logiciel Pegasus. " Nous ne laisserons pas cela sans réponse. Les faits présumés sont très sérieux ", a-t-il déclaré dans un communiqué, estimant toutefois que le logiciel Pegasus était un outil " important dans la lutte contre le terrorisme ". " Mais (ces outils d’espionnage) ne sont pas destinés à être utilisés pour des campagnes de hameçonnage contre le public israélien ou des responsables, c’est pourquoi nous devons comprendre exactement ce qu’il s’est passé ", a-t-il ajouté. Le journal économique israélien Calcalist a affirmé lundi que la police israélienne avait piraté à grande échelle les téléphones de personnalités publiques, de journalistes et de membres de l’entourage de l’ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu grâce au logiciel Pegasus. Après de premières révélations du journal ayant poussé la justice à ouvrir une enquête le 20 janvier, la police avait reconnu la semaine dernière avoir utilisé des technologies d’espionnage informatique " sans mandat ", sans toutefois nommer le logiciel Pegasus de la société israélienne NSO. D’après Calcalist, l’usage par la police du programme Pegasus était devenu courant pour recueillir des renseignements et qu’il a notamment été utilisé, sans autorisation judiciaire, contre Avner Netanyahu, un des fils de l’ancien Premier ministre, des conseillers médiatiques de ce dernier, des journalistes de premier plan et des maires. " Des directeurs de cabinet de ministères, aux journalistes et aux hommes d’affaires: l’infection de masse à Pegasus a atteint tout le monde, des militants pour les droits des handicapés et des Ethiopiens, aux cadres de grandes entreprises, aux maires et aux proches du Premier ministre ", d’après le quotidien. La semaine dernière, d’autres médias israéliens ont affirmé que la police était soupçonnée d’avoir piraté le téléphone d’un témoin clé dans le procès de Benjamin Netanyahu. Le groupe israélien de cybersécurité NSO, propriétaire de Pegasus, n’a ni démenti ni confirmé la vente du logiciel à la police, soulignant qu’il n’était " en aucun cas impliqué dans le fonctionnement du système une fois vendu à des clients gouvernementaux ". NSO s’est retrouvé exposé en 2021 après des enquêtes publiées par un consortium de 17 médias internationaux affirmant que son logiciel avait permis d’espionner les téléphones de journalistes, d’hommes politiques parmi lesquels des chefs d’Etat, des militants et des chefs d’entreprises dans différents pays. dms/cgo/hj

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