Le Kremlin a fait état mercredi de premiers " signaux positifs ", après la visite du président français Emmanuel Macron en Ukraine, concernant le règlement du conflit entre Kiev et des séparatistes prorusses, un processus paralysé depuis des années.

" Il y a eu des signaux positifs quant à la décision de l’Ukraine d’agir uniquement sur la base des accords de Minsk, c’est un plus ", a dit le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

" Mais nous n’avons pas entendu le président (ukrainien Volodymyr) Zelensky dire qu’il était prêt à s’en occuper rapidement ", a-t-il tempéré.

Moscou accuse l’Ukraine de refuser d’appliquer les accords de Minsk de 2015 qui doivent aboutir à la fin de la guerre du Donbass, dans l’Est ukrainien qui a fait plus de 13.000 morts en huit ans, selon l’ONU.

La Russie est, malgré ses dénégations, largement considérée comme l’instigatrice du conflit en soutenant militairement et politiquement les séparatistes.

M. Peskov réagissait aux propos du président Zelensky, qui a reçu la veille son homologue français. Cette visite faisait suite aux négociations lundi entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine sur la crise russo-occidentale autour de l’Ukraine et la guerre dans l’Est du pays.

Ce conflit vient nourrir les tensions russo-occidentales actuelles et le risque d’une invasion russe de l’Ukraine, des dizaines de milliers de soldats russes campant à la frontière russo-ukrainienne.

Les conseillers politiques des dirigeants ukrainien, russe, français et allemand doivent se retrouver jeudi à Berlin pour tenter de trouver les moyens d’une relance du processus de paix au Donbass et d’évoquer la tenue d’un éventuel sommet des leaders des quatre pays.

Après avoir rencontré Vladimir Poutine, M. Macron a assuré depuis l’Ukraine que le président russe avait promis de ne pas être " à l’origine de l’escalade ".

AFP

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