Les Etats-Unis ont estimé mercredi être " proches d’un possible accord " sur le nucléaire iranien, jugeant que les dernières divergences avec l’Iran pouvaient être " surmontées ", même s’il reste " peu de temps ". " Nous avons fait des progrès significatifs. Nous sommes proches d’un possible accord, mais nous n’y sommes pas encore ", a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price devant la presse. Interrogé sur les déclarations iraniennes selon lesquelles il reste " deux sujets " à régler avec Washington, il a refusé de confirmer ou d’infirmer qu’il s’agissait des garanties réclamées par Téhéran sur la survie d’un éventuel accord même en cas d’alternance politique aux Etats-Unis et du retrait des Gardiens de la révolution, armée idéologique iranienne, de la liste noire américaine. Mais " nous pensons que les questions en suspens peuvent être surmontées ", a assuré Ned Price. " Il reste peu de temps " avant que les avancées nucléaires de l’Iran ne rendent totalement caduc l’accord de 2015 censé l’empêcher de se doter de la bombe atomique, a-t-il toutefois souligné. " Il faut résoudre cela urgemment. " La Russie a semblé lever un des derniers obstacles aux négociateurs de l’Iran et des grandes puissances qui, depuis onze mois à Vienne, tentent de sauver cet accord de 2015. Et la libération de deux Irano-Britaniques par Téhéran a semblé apporter un nouveau signal positif. Ned Price a " salué " leur remise en liberté. Et il a appelé la République islamique à faire également " des progrès urgents vers la libération des citoyens américains injustement détenus " — un sujet dont Washington a implicitement fait une condition d’un accord sur le nucléaire.

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