USA-Palestiniens-conflit-médias-Israël,LEAD L’armée israélienne dit avoir expertisé la balle ayant tué Shireen Abu Akleh (communiqué)
Jérusalem, 4 juil 2022 (AFP) – L’armée israélienne a indiqué lundi avoir elle-même mené une expertise sur la balle ayant tué la journaliste vedette palestinienne de la chaîne Al Jazeera Shireen Abu Akleh. De son côté, le département d’Etat américain a indiqué qu’elle avait été " vraisemblablement " la victime d’un tir depuis une position israélienne, précisant que les experts américains n’avaient " aucune raison " de croire qu’il s’agissait d’un tir intentionnel. " Un examen balistique a été mené dans un laboratoire en Israël. Des experts israéliens ont examiné la balle (…), des responsables sécuritaires américains étaient présents pendant tout ce processus ", a indiqué l’armée israélienne. Samedi, le procureur palestinien Akram Al-Khatib a affirmé que la balle fatale à la journaliste d’Al Jazeera, tuée le 11 mai en couvrant une opération militaire israélienne en Cisjordanie occupée, avait été remise aux Etats-Unis. L’Autorité palestinienne avait indiqué que l’examen visant à établir un lien entre la balle et l’arme identifiée par les Israéliens comme étant potentiellement celle ayant tuée la journaliste américano-palestinienne allait être mené par les Etats-Unis. Mais le porte-parole militaire Ran Kochav avait déclaré dimanche à la radio de l’armée israélienne que l’examen serait " israélien avec une présence américaine ". Dans son communiqué, le département d’Etat a indiqué que l’analyse américaine n’avait toutefois pas pu atteindre de conclusion définitive quant à l’origine de la balle ayant tué la correspondante d’Al-Jazeera, le projectile étant " très endommagé ". Lundi, l’armée israélienne n’a pas retenu dans son communiqué le fait que les Etats-Unis aient bien dit que Shireen Abu Akleh avait été " vraisemblablement " la cible d’un tir israélien, mais plutôt souligné qu’il n’y avait pas de " conclusion définitive ". La journaliste portait une veste pare-balle siglée " presse " et un casque de reporter, et ne se trouvait pas à proximité de combattants de lorsqu’elle a été tuée le 11 mai dernier à l’entrée du camp palestinien de Jénine, selon des témoins sur place incluant un photographe de l’AFP. gl/vl

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