Les déclarations iraniennes ont suscité de nouveaux doutes quant au sort du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui serait la cible de frappes aériennes massives sur le quartier général central de la formation pro-iranienne à Beyrouth, vendredi soir.

Suite aux bombardements intensifs israéliens dans le sud de Beyrouth, des informations contradictoires ont circulé concernant le statut de Nasrallah, certains affirmant qu’il se trouvait dans le centre de commandement au moment des frappes.

Les médias israéliens et occidentaux rapportent que Nasrallah était la cible principale de ces raids israéliens. Cependant, aucune confirmation officielle sur le succès de l’opération n’a encore été communiquée. Ali Larijani, conseiller du Guide suprême iranien, a déclaré que " la résistance dispose de leaders et de cadres solides, et chaque leader qui meurt sera remplacé ", ajoutant que " les assassinats ne résoudront pas les problèmes d’Israël ".

De son côté, l’ancien commandant du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, Ahmad Vahidi, a souligné que " le Hezbollah a formé de nombreux dirigeants, et quand l’un d’eux tombe, un autre prend sa place. " Le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié la frappe israélienne à Beyrouth de " crime de guerre ", en insistant sur la responsabilité d’Israël et des États-Unis.

Parallèlement, le New York Times a rapporté que le Guide suprême iranien avait convoqué une réunion d’urgence du Conseil suprême de la sécurité nationale pour examiner la situation préoccupante.

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