Les cathédrales musicales de Martha Argerich, allant de l’absolue perfection pianistique au paroxysme de l’intégrité émotionnelle, de l’alacrité grisante aux romanesques " soubresauts de l’âme ", selon l’expression d’Alfred Cortot, créent des moments d’éternité où dextérité, virtuosité et musicalité se rejoignent intimement dans une épiphanie musicale humble et glorieuse.