Le chef du Parti socialiste progressiste, l’ancien député Walid Joumblatt, estime que le 14 Mars a connu son summum en 2005, ajoutant que les assassinats et l’invasion de Beyrouth et de la Montagne ont affaibli ce mouvement. " Malgré tout, on a tenu, et chacun continue à sa façon ", précise-t-il, regrettant le retrait " d’un grand du 14 Mars, Saad Hariri ".

Walid Joumblatt refuse, dans une interview accordée à Ici Beyrouth, le slogan " Kellon ayni kellon " (tous c’est-à-dire tous) brandi par la " thaoura ". " Nous avons osé défier la mort, le Syrien et ses alliés, et on nous met dans le même sac que Nasrallah, Bachar et leurs alliés ", dénonce le leader druze.