Noël a toujours eu son charme, sa magie. Mais au Liban, à l’approche des fêtes de fin d’année, les souks sont déserts. Les vendeurs comme les clients ont de longues listes de plaintes. Même au lendemain du " Black Friday ", seule une minorité est capable de s’offrir des vêtements mis en soldes. Les priorités des familles libanaises se limitent aux besoins essentiels, au nombre desquels les denrées alimentaires, les soins médicaux et l’éducation. La crise économique sévit : 82 % de la population souffre désormais d’une pauvreté multidimensionnelle selon les chiffres de l’Escwa. Les fêtes, cette année, sans électricité, sans décorations, sans pouvoir d’achat sont nettement tristes. Ici Beyrouth a effectué une tournée dans les régions de Beyrouth, Zalka, Hadath et Furn el-Chebback. Il rapporte les cris de détresse des clients et des commerçants.

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