Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil a indiqué qu’il travaillait pour trouver un candidat de compromis à la présidence de la République qui serait en mesure de faire passer des réformes cruciales. Il a cependant ajouté qu’il se présenterait lui-même pour le poste s’il considérait que le candidat choisi constituait une mauvaise option.

" Je suis à la tête du plus grand bloc parlementaire et c’est mon droit total d’être candidat mais j’estime que l’existence du Liban est bien plus importante que cela et c’est cette existence qui est actuellement en jeu ", a ajouté le gendre de l’ex-président Michel Aoun, dans une interview à l’agence Reuters.

" J’ai pris la décision de ne pas me présenter afin d’éviter la vacance et de faciliter le processus visant à élire un bon candidat qui aurait une forte probabilité de succès. Je n’ai pas fait cela pour que le poste reste vacant et qu’une mauvaise personne vienne combler le vide ", a-t-il poursuivi.

Le chef du courant aouniste a ajouté: “Je n’accepterai pas d’avoir un mauvais président et dans ce cas bien sûr, je me présenterai ". M. Bassil a espéré qu’une percée à la présidence pourrait être réalisée d’ici la fin de l’année, relevant que même un tel retard était " dangereux ".

On rappelle que dans un enregistrement qui a fuité jeudi, M. Bassil avait déclaré que la présidentielle ne pourrait en aucun cas avoir lieu sans le CPL, critiquant au passage le député Sleiman Frangié (candidat potentiel du Hezbollah) et le président du Parlement Nabih Berry et s’attirant des réponses virulentes.

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !