Jeudi, le ministre sortant de l’Éducation, Abbas Halabi, a demandé aux écoles privées de retarder le début de l’année scolaire en raison de la situation sécuritaire aggravée par les frappes israéliennes à grande échelle.

Halabi a déclaré qu’il ne fallait pas se hâter de commencer l’année scolaire "afin qu’il n’y ait pas de différence significative entre le début de l’année scolaire pour les écoles privées et les écoles publiques".

Il a également confirmé que le nombre de personnes déplacées dans les écoles s’élevait à environ 68.000 personnes, révélant que "le nombre de personnes déplacées ou d’abris va probablement augmenter".

De plus, Halabi a souligné que le ministère de l’Éducation a fourni la majorité des abris que le gouvernement a décidé de mettre en place.

Le père Youssef Nasr, secrétaire général des écoles catholiques, a révélé, dans un entretien accordé à Ici Beyrouth qu’il rencontrerait le ministre de l’Éducation samedi. Il a déclaré qu’"après cette réunion, on saura si les écoles catholiques ouvriront leurs portes le lundi 30 septembre ou si elles reporteront la rentrée comme les écoles publiques".

Mercredi, le secrétariat général des écoles catholiques a demandé aux chefs d’établissement et aux instances administratives "de se préparer dès le jeudi 26 septembre à une éventuelle reprise des cours le lundi 30 septembre prochain".