Le président libanais Michel Aoun s’est dit " affecté autant que les Libanais par la crise " économique, financière et sociale qui frappe le pays depuis plus de trois ans et a accusé sans le nommer le tandem Amal-Hezbollah de bloquer l’enquête sur l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth.

Le chef de l’Etat a tenu ces propos à Bkerké où il s’est rendu pour prendre part à la messe que préside le patriarche maronite Mgr Béchara Raï à l’occasion des Pâques catholiques. " Nous espérons la résurrection du Liban parce que nous vivons une tragédie.  Nous sommes dans une situation extrêmement difficile aujourd’hui. Je la vis comme vous. Ce qui vous affecte m’affecte ", a-t-il déclaré à la presse au terme d’un tête-à-tête avec le patriarche, avant l’office pascal.

Il a espéré que l’accord-cadre conclu récemment avec le Fonds monétaire international (FMI) se répercutera positivement sur le Liban et assuré de nouveau que les législatives auront lieu le 15 mai. M. Aoun a cependant exprimé l’espoir que " rien d’imprévu ne se passera " entre-temps.

Répondant à une question sur les responsabilités dans le blocage de la justice dans l’affaire de l’enquête sur l’explosion au port, le président a répondu : " C’est la même partie qui a bloqué le Conseil des ministres ", en allusion au tandem Amal-Hezbollah

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