Au Liban, la violence n’a pas été liquidée, ni la mémoire pacifiée. La guerre continue sous diverses formes: heurts itinérants, discours politiques et électoraux mobilisateurs d’une émotivité victimaire… si bien que des citoyens viennent à espérer une nouvelle guerre pour conjurer la violence et sortir le Liban de la crise.

Le directeur de la fondation Adyan, Élie Hindi, docteur en sciences politiques, explique l’origine de la violence au Liban. Il rappelle le moyen utile d’y remédier dans les urnes, en faveur de tout ce qui a vocation à renforcer "les institutions politiques et sécuritaires". En parallèle, il explique l’essentiel du travail de la fondation Adyan, basé sur la médiation: connaître l’autre pour fuir la confrontation. C’est aussi cela l’un des apports du mouvement de contestation du 17 octobre 2019.