La France a, tout comme les États-Unis, été notifiée par les autorités chinoises de son test mardi d’un missile balistique intercontinental dans le Pacifique, a indiqué le haut-commissariat de la République en Polynésie française mercredi dans un communiqué.

"Les autorités chinoises avaient préalablement notifié cet essai à leurs homologues françaises, qui ne manqueront pas de faire connaître le moment venu leur position sur ce tir", peut-on lire dans le communiqué.

Le président de la Polynésie française, Moetai Brotherson, avait indiqué plus tôt à l’AFP que "le missile est tombé non loin de notre ZEE (zone économique exclusive, NDLR), du côté des Marquises", l’un des cinq archipels de ce territoire du Pacifique.

"Il y a beaucoup d’agitation: c’est une préoccupation pour nous", a-t-il observé.

"Il faut qu’au milieu de tout ça, un équilibre puisse se dégager et surtout réaffirmer que nous ne sommes l’ennemi de personne", a affirmé le président Brotherson.

Le ministère de la Défense chinois a annoncé mardi le lancement dans l’océan Pacifique d’"un missile balistique intercontinental transportant une ogive factice d’entraînement", le premier test de ce genre depuis plusieurs décennies.

Les îles du Pacifique se retrouvent, de par leur situation géographique, au cœur des luttes d’influence des grandes puissances dans la zone Asie-Pacifique.

La zone polynésienne du Pacifique était jusqu’à présent épargnée par les manœuvres militaires des États-Unis ou de la Chine.

Ce tir a suscité des protestations de la part d’autres pays de la région, comme le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, inquiets du renforcement du potentiel militaire chinois.

Avec AFP

 

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