Mardi dernier, elle était en visite à Téhéran avec ses proches quand elle a été arrêtée par l’unité spéciale de la brigade des mœurs. En effet, elle ne portait pas son voile comme il le faut. Quelques mèches dépassaient le voile.

Pêché ultime, acte blasphématoire!

Les gardiens de la morale du régime islamiste des mollahs ont amené la jeune femme au commissariat pour l’interroger. Vendredi dernier, son décès a été annoncé.

Selon les autorités iraniennes, Mahsa Amini serait décédée des suites d’une crise cardiaque qui l’aurait plongée dans le coma. Mais selon l’avocat de la jeune femme, elle aurait reçu un coup à la tête qui a provoqué une fracture du crâne.

" Le gouvernement iranien est responsable de la mort de Mahsa Amini, a déclaré Hadi Ghaemi, le directeur du Centre pour les droits de la personne en Iran. Elle a été arrêtée en vertu de la loi discriminatoire sur le voile et elle est décédée alors qu’elle était dans un centre de détention de l’État. "

Depuis, des manifestations se tiennent dans plusieurs villes iraniennes. À leur tête se trouvent des femmes qui enlèvent leur voile en signe de solidarité. Le régime islamiste réagit en ayant recours à la répression, aux coupures d’Internet et du réseau mobile pour occulter l’ampleur des protestations.

Au moment où vous lisez ces lignes, 81 morts ont déjà été repêchés sur la côte syrienne. Parmi eux, de nombreux Libanais. Leur crime était de vouloir fuir cet enfer dans lequel la milice iranienne a plongé la Syrie et le Liban.

Comme les mollahs l’avaient fait en Iran, le Hezbollah a exécuté son plan pour détruire le Liban et le placer sous occupation iranienne. De la guerre de 2006, en passant par l’invasion de Beyrouth en mai 2008, les chemises noires en 2011, la guerre en Syrie… le Hezbollah avançait ses pions en obligeant l’opposition à des concessions qui ont commencé avec l’accord de Doha pour se terminer avec l’élection de Michel Aoun. La destruction des secteurs économiques pouvait débuter pour faire du Liban un autre Gaza. Ainsi, les systèmes financier, économique, éducatif, hospitalier, touristique, commercial, se sont tous écroulés. Le nitrate entreposé au port de Beyrouth a bien aidé dans la réalisation du plan de destruction.

Le Hezbollah ne voulait pas se contenter de cela. Cet été, il s’est attaqué à notre culture. Il a critiqué ceux qui vont au Eddé Sands, ou à d’autres plages, et ceux qui fréquentent les boîtes de nuit. Son objectif : imposer la culture iranienne de la mort. Il l’appelle la culture de résistance. Mais pour les Libanais, cette culture de résistance se manifeste par le bikini, la musique, l’alcool, les festivals. Bref, tout ce qui fait vomir les mollahs.

Michel Aoun, qui était au courant de la présence du nitrate au port de Beyrouth, nous avait prévenus qu’il allait nous mener en enfer. Mais rares sont ceux qui l’ont pris au sérieux et qui ont réclamé sa démission pour qu’il soit jugé pour crime de haute trahison. La majorité a préféré faire une opposition de l’intérieur. Tout en sachant très bien que ni les réformes ne seront appliquées, ni les corruptions combattues, puisque la justice est prise en otage.

L’enfer a atteint un point tel que les Libanais sont pris en otage dans leur propre pays ; la Sûreté générale ne délivre plus de passeports, ne laissant aux pauvres misérables que la mer pour fuir les flammes iraniennes.

En Iran, les femmes iraniennes se sont soulevées. Nous attendons que les mères libanaises se soulèvent pour réclamer la libération de l’occupation iranienne pour que leurs enfants aient un meilleur avenir.

Elle s’appelait Mahsa Amini ; elle avait 22 ans, elle voulait vivre, à l’instar des 81naufragés de Tartous. Mais le régime iranien et sa milice en ont décidé autrement.