Le ministre de l’Éducation, Abbas Halabi, a rappelé samedi que " la loi en vigueur concernant les frais de scolarité est la loi 515 promulguée en 1996 ". " Elle ne permet aucune augmentation des scolarités tant qu’il y a pas de nouvelles charges imposées par de nouvelles réglementations et lois ", a-t-il précisé avant de souligner que le versement des scolarités en dollars n’est pas autorisé.

" Cependant, a ajouté M. Halabi, la suspension des réglementations (la suspension de l’article 2 de la loi 515) est actuellement devant la Chambre des députés. Cette suspension est étudiée en raison de la dégradation des conditions sociales et économiques. Il s’agit de préserver le secteur de l’éducation. Si cette proposition de loi est approuvée, alors ses exigences seront mises en œuvre ", a dit M. Halabi.

Alors que le Liban s’enfonce dans une crise politique, économique et humanitaire sans précédent, les enfants en sont les premières victimes. Selon un rapport de l’Unicef, un tiers des petits Libanais ne mange pas à sa faim. Quelque 15% des familles ont interrompu la scolarité de leurs enfants, et un enfant sur dix a été envoyé travailler.