Entretenir l’esprit de Noël pour sortir de la morosité ambiante … Mais aussi pour transmettre un message d’espoir. L’espoir en l’avenir de ce pays, malgré tout, contre vents et marées. La Nativité n’est-elle pas symbole de la naissance d’un monde nouveau, fondé sur des valeurs humanistes, sur le respect de l’individu, de l’Homme dans ses différentes dimensions ? Le Liban, aujourd’hui, a plus que jamais besoin de s’imprégner de cet esprit de Noël, et dans cette optique, Ici Beyrouth rapportera chaque jour, jusqu’au 25 décembre, en s’appuyant sur l’image, le son et l’écrit, les célébrations de Noël dans diverses régions du pays.

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Pour bien marquer en beauté et en musique le climat et la magie de Noël, le choeur de l’Université Saint-Joseph, accompagné par les musiciens italiens du Trio de la Sombra, ses joueurs de bandonéon et de violon, ainsi que l’orchestre de la Jeunesse musical libanaise ont présenté jeudi un mélange audacieux de musique sacrée et de tango, pour célébrer entre autres, dans le sillage de la fête de Noël, le centenaire de la naissance d’Astor Piazzolla, compositeur argentin qui a révolutionné le tango. Le concert a offert en première au Liban l’arrangement MisaTango de l’argentin Martín Palmeri, la musique tango d’Astor Piazzolla ainsi qu’une composition unique d’Oblivion de Piazzolla par Vincenzo De Filippo.

Il s’est produit à l’église Saint-Joseph des Pères jésuites à la rue Monnot sous la houlette de Yasmina Sabbah — l’une des seules femmes libanaises à diriger chœur et orchestre au Moyen-Orient.

Fondé en 2015 par le Pr Salim Daccache s.j., le Chœur multiconfessionnel de l’USJ rassemble plus de 70 chanteurs.